Témoignage

Fonction publique20.04.2020

Sabine, au service de la Justice

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Photo d'un tribunal
Chapeau

Sabine a toujours pensé que l’on pouvait avoir plusieurs vies professionnelles. Elle l’a prouvé en rejoignant le tribunal judiciaire de Mont de Marsan.

Corps du texte

Sabine, racontez-nous quels ont été vos différents métiers ?

Je suis aujourd’hui adjoint administratif, secrétaire du procureur de la République et du Parquet de Mont-de-Marsan.

J’ai commencé ma carrière dans le privé. Puis, je suis rentrée à La Poste par concours en 1995. J’y étais trieur-indexeur au centre de tri de Paris Saint Lazare.

En juillet 2000, j’ai pu rejoindre ma région d’origine, les Landes, en devenant factrice. C’était pour moi, l’occasion d’apprendre un nouveau métier.

Je n’avais jamais oublié l’histoire d’une collègue qui était partie travailler à la préfecture de la Lozère. Et lorsque La Poste a informé des possibilités de mobilité externe, cela a réveillé en moi l’envie de faire autre chose.

Car j’ai toujours pensé que, dans une vie, on pouvait avoir plusieurs carrières.

Qu’avez-vous fait alors ?

J’ai rencontré mon CEP pour construire mon projet de mobilité. J’ai suivi des formations et ai commencé à contacter des recruteurs potentiels. Parallèlement, je me suis inscrite au vivier du DEGED, (DEpartement de Gestion du personnel Détaché de La Poste), service de la Poste qui regroupe les candidatures des postiers fonctionnaires, souhaitant une évolution vers la fonction publique d’état.

Le DEGED m’a contactée à plusieurs reprises pour me proposer des postes. Ce service a l’immense avantage d’être l’interface entre les ministères qui recrutent, et les postiers fonctionnaires.

Comment avez-vous concrétisé votre mobilité externe ?

Le Ministère de la Justice avait un poste à combler au secrétariat du procureur de Mont-de-Marsan. J’ai foncé car j’ai un BTS en secrétariat. Et j’ai été recrutée !

Je suis arrivée le 1er mars 2016 en tant qu’adjoint administratif. Pendant 10 mois, j’ai travaillé au Bureau d’Ordre, le service qui est le premier maillon de la chaîne pénale.

J’ai été accompagnée par deux collègues qui m’ont fort bien accueillie.

Le 1er mois a été difficile, car il me fallait tout apprendre, et découvrir ce milieu parfois dur, notamment pour ce qui touche les affaires de mineurs.

Ensuite, j’ai été affectée au Secrétariat du procureur de la République et du Parquet. J’y suis en charge de la tenue de l’agenda, de la préparation des réunions mais aussi des prestations de serment, de la coopération judiciaire internationale et de la collecte des statistiques pénales.

Je suis en lien avec des notaires, des avocats, des huissiers, des gendarmes et des policiers.

Je fais aussi la gestion RH des 5 magistrats qui composent le Parquet.

Tout se passe bien. La mobilité externe est une excellente chose pour se relancer. Et il n’y a aucune prise de risque grâce à La Poste.

Quelle a été votre situation administrative ?

Au début, comme je suis fonctionnaire, j’étais en détachement, ce qui me permettait de travailler pour le Ministère de la Justice et de pouvoir revenir à La Poste si les choses n’allaient pas.

Au bout d’une année, j’ai été intégrée au Ministère. J’ai donc changé définitivement d’administration. J’ai la possibilité d’y évoluer, de changer de métier ou de bénéficier de promotion. Et pour ne rien gâcher, j’ai eu une belle évolution financière !

Que diriez-vous de votre expérience aux autres postiers ?

Le ministère fait régulièrement le pari de prendre des postiers, même s’ils n’ont pas les compétences techniques ! Les compétences que nous développons à La Poste sont transposables : le contact client, la capacité d’adaptation aux flux d’activités, l’autonomie, la capacité à organiser son travail.

Mon conseil : ne pas hésiter. Tout est sécurisé dans cette mobilité que permet La Poste.

Il faut juste être motivé, prêt à affronter des moments de doute et savoir être patient.

Je suis tellement satisfaite de mon parcours !

Comme Sabine, vous pouvez rejoindre la fonction publique, que vous soyez salarié ou fonctionnaire. Adressez-vous à votre CEP, il vous orientera, et vous présentera les dispositifs RH qui sécurisent votre mobilité.