Témoignage

Le 3 décembre 2012, Philippe a pris ses fonctions de Responsable de traitement tri arrivée lettres (21 et 71) en nuit à la plateforme industrielle du courrier de Dijon. Six encadrants et soixante-dix-neuf agents travaillent dans son périmètre de 22 h à 6 h le lendemain.

Il explique : « Après avoir pris connaissance des consignes de la journée et du début de soirée, la priorité est de vérifier l’adéquation entre les ressources présentes et les besoins en production. »

Quand tout va bien, il peut s’occuper de la partie RH : présents, absents, grévistes, malades, vacanciers,… qu’il enregistre dans Morea, le logiciel de suivi du personnel. « Notre travail est tous les soirs à flux tendus. Je dois coordonner l’activité en optimisant les flux avec les différentes contraintes de transport, TGV, camions, avion (Tavaux). Je compare souvent notre activité à celle des produits frais des hypermarchés, en flux tendus et dans des délais limités dans le temps. De la même manière que les flux du courrier, ils doivent être distribués le plus rapidement possible », précise-t-il.

Si un retard ou une défaillance technique, voire humaine, est avérée, il faut opter pour la bonne solution et être immédiatement réactif. « Avec un premier départ à 3h pour Chalon-sur-Saône, et ce jusqu’à 6h, il faut surveiller, contrôler, vérifier que tout le courrier part dans de bonnes conditions, sur la bonne direction, afin de limiter le risque de restes », conclut Philippe.

Source : Jourpost Bourgogne Mars 2013 N°85 - Auteur et photo : Catherine Antolin