EMRG28.01.2021
Line, directrice de secteur
Découvrez son témoignage !
Quelle est votre fonction actuelle ? Depuis Quand ?
Je suis Directrice de Secteur depuis 25 mai 2020
Quelle était votre fonction auparavant ?
Auparavant j’étais Responsable Clientèle Professionnelle pour la Direction des Entreprises et des Territoires.
Etait-ce la première fois que vous profitiez d’une mobilité ?
Non, non du tout, j’en ai profité souvent depuis ma carrière. J’ai pas mal bougé.
Est-ce que vous pouvez m’expliquer votre parcours professionnel au sein du Groupe ?
J’ai commencé par être agent de remplacement, ce qu’on appelait EAR. Donc en résumé je faisais des remplacements dans tous les bureaux sur des fonctions de guichet, de caisse et de comptabilité. Ensuite j’ai pris un poste de guichet où je faisais du guichet, de la cabine, ce qu’on appelait le départ et le retour des facteurs et puis de la caisse et de la comptabilité. Ensuite je suis devenu Responsable Agent Bureau Seul, puis j’ai été Gestionnaire Clientèle Professionnelle, puis Directrice Adjointe, Monitrice des ventes, Conseiller spécialisé en assurance santé collective, Responsable Clientèle puis Directrice de Secteur. Donc j’ai vraiment bénéficié de la mobilité au sein du groupe.
Comment l’idée d’une mobilité à commencer à émerger dans votre esprit ?
En fait c’est le besoin d’évoluer et d’apprendre de nouveaux métiers. Je pense que notre entreprise elle est faite d’une telle façon qu’on peut faire des métiers diverses et variées au sein de la même entreprise, en passant du courrier au bancaire, pourquoi pas à la RH, pourquoi pas du commercial au management… Le but c’était d’avancer, de savoir faire et ensuite de partager ce savoir-faire. Je l’ai construit comme ça mon parcours : j’apprends et ensuite je partage. Aujourd’hui je suis sur la fonction de DS pour partager et pour apprendre aussi le côté management. L’apprentissage et le partage des connaissances, c’est vraiment comme ça que je l’ai construit mon parcours.
De quelle manière avez-vous rendu cette idée concrète ? Quelles ont été vos démarches ?
Au départ l’EMRG n’existait pas donc je me suis toujours rapproché de mon Responsable hiérarchique et de mon RH. Avec l’EMRG, j’ai utilisé ce que propose l’espace, essentiellement dans la préparation de mon futur poste. Et puis leur aide et leur soutien pour préparer les entretiens, pour préparer les examens lorsqu’il y en avait. Pour me mettre en relation avec les personnes concernées et les services concernés par le poste que je visais.
Saviez-vous directement vers quel métier vous souhaitiez vous évoluer ou cela c’est constituer dans le temps ?
Non ça s’est construit petit à petit, je dirais qu’à chaque fois que je prends un métier j’essaye de me projeter vers ce que ça va m’apporter et ce que je vais pouvoir faire après.
Aviez-vous rencontré des freins à votre souhait de mobilité ? De quelle manière avez-vous fait face à ces difficultés ?
J’ai parfois rencontré le frein du temps, j’ai voulu faire une mobilité mais je n’étais pas resté en poste assez de temps dans ma fonction. J’ai aussi rencontré un autre frein, par exemple sur mon métier de Directeur Adjoint, je voulais avant passer Moniteur mais il n’y avait pas de poste de Moniteur de libre. En discutant avec la RH, parce que l’EMRG n’existait pas à cette époque, elle m’a conseillé de passer une étape en passant Directeur Adjoint car une opportunité de poste qui s’était libérée. CESAC ça a été pareil, RC pro n’existait pas dans le secteur où je voulais aller donc j’ai pris cette opportunité de CESAC qui se présentait et qui s’ouvrait pendant 18 mois. Ma mobilité remaniée a été un réel avantage au final. Je conseille la même chose à tout le monde car ça vous apporte beaucoup par la suite.
A contrario, aviez-vous pu bénéficier d’aide qui a facilité ce souhait de mobilité ?
Oui, l’EMRG. Ça m’a permis d’appréhender les entretiens et les examens de manière beaucoup plus sereine parce que la préparation est importante. L’aide de l’EMRG est importante que ce soit pour un métier comme pour une préparation pour avoir son groupe A par exemple. Franchement pour moi, c’est vraiment primordiale de passer par l’EMRG et à refaire je le referais à chaque fois.
A votre avis, quel est le meilleur moyen d’avoir une confirmation que vous avez fait le bon choix en choisissant tel ou tel métier ?
Avant d’arriver sur le métier je dirais que c’est le bilan, ce système de vivier aussi et de test avant les viviers vous confirme aussi que vous êtes fait pour ça. Cela grâce aux tests psychotechniques, les tests de logique, les entretiens avec l’ingénieur de sélection etc. Par exemple pour moi l’entretien avec l’ingénieur de sélection m’a confirmé que j’étais faite pour le métier de DS et que je pouvais y aller. On doute toujours un peu avant de prendre un métier, forcément parce qu’on le connait mais on le connait pas vraiment parce qu’on ne sait pas si on a le profil mais en échangeant avec les ingénieurs de sélection je pense qu’on est vraiment beaucoup plus rassurée.
J’ai pu aussi bénéficier de journées d’immersion sur le métier de DS, dans le but de préparer les entretiens et aussi de voir comment mes collègues fonctionnaient.
Comment s’est passé le processus de recrutement ?
Très bien, j’étais bien préparée.
Quels conseils donneriez-vous au collaborateur pour se préparer au mieux aux processus de recrutement ?
Il faut absolument faire appel à l’EMRG et aller en immersion.
Maintenant que vous êtes en poste pensez-vous que changer de branche c’est possible ?
Clairement c’est possible. Je pense que quand on veut, quand on est vraiment motiver, quand c’est vraiment ce qu’on veut faire, on peut y arriver même si c’est difficile. On a de quoi être accompagné, des formations et les collègues autour de soi pour nous aider… Quand on veut vraiment, on peut. Surtout au sein de notre boite, on peut vraiment passer d’un métier à l’autre.
Pensez-vous qu’atteindre des fonctions managériales c’est également possible ?
Oui, complétement et c’est d’autant plus faisable lorsqu’on a fait le métier qu’on va manager. On comprend la fonction managériale différemment.
Quels sont pour vous les clés d’une mobilité réussie ?
C’est la préparation qu’on en fait et c’est la motivation. On l’a réussie cette mobilité si on a vraiment envie de le faire, qu’on sait qu’on est fait pour ça et qu’on a bien préparer cette mobilité en amont.
Quels conseils donneriez-vous aux collaborateurs qui appréhendent la mobilité interne ?
Mon conseil c’est peut-être de faire un bilan de compétence et de voir sur quels métiers on est compétent et sur quels métiers on peut se positionner. L’autre conseil que je pourrais donner c’est de ne pas se diriger vers quelque chose sur lesquels on n’est pas appétant parce qu’on n’est pas bien sur son métier actuel. Si on n’est pas bien sur son métier, il faut vraiment identifier pourquoi on n’est pas bien sur son métier et qu’est-ce qu’on doit changer avant de se diriger vers autre chose qui peut-être n’est pas fait pour soi. Faire un métier par défaut, je pense que ce n’est pas une bonne idée. Donc faire un bilan de compétences pour savoir les choses sur lesquels on est appétant et après il faut aussi qu’on le sente, qu’on est envie d’y aller. Je pense que l’envie est importante.