EMRG28.01.2021
Jérémie, technicien Systèmes d'Information
Découvrez son témoignage !
Quelle est votre fonction actuelle ? Depuis Quand ?
Je suis Technicien SI depuis avril 2018.
Quelle était votre fonction auparavant ?
J’étais facteur.
Etait-ce la première fois que vous profitiez d’une mobilité ?
Oui.
Est-ce que vous pouvez m’expliquer votre parcours professionnel au sein du groupe ?
Je suis rentré à La Poste en 2007 en tant que Facteur. J’aimais beaucoup mon travail mais au bout de 12 ans je me suis dit qu’il fallait quand même que je change d’horizon, j’avais vraiment une envie de changement. Je me suis renseigné sur ce que je pouvais faire d’autres à mon niveau. J’ai fait un stage découverte à la plateforme colis de Carvin, puis j’ai eu la chance de rencontrer Claire Poitou, Conseillère en Evolution Professionnelle, qui m’a obtenu un stage à la DSEM mais sur le plateau de télé-conseil. Ce n’est pas forcément le poste qui m’intéressait le plus mais j’avais mis un pied dans la DSEM et ça m’intéressait et après j’ai fait les démarches, il y avait un poste de disponible et c’est Stephanie Ducatez, Responsable Recrutement, qui m’a préparé à l’entretien. On a préparé cela sur quelques semaines sur tous les documents à fournir (CV, lettre de motivation) puis par la suite pour l’entretien. Après voilà j’ai suivi le processus de recrutement et j’ai été pris.
Comment l’idée d’une mobilité à commencer à émerger dans votre esprit ?
J’avais monté les échelons de ce qui était possible de faire en distribution et puis c’est vrai qu’il avait une latitude qui s’était formée donc je voulais un peu ce que je pouvais voir ailleurs. J’avais des compétences en lien avec le poste de technicien SI et ça me plaisait bien de faire un peu de maintenance donc quand j’ai vu qu’il y avait une opportunité de poste ça m’a tenté et j’ai foncé.
De quelle manière avez-vous rendu cette idée concrète ? Quelles ont été vos démarches ?
La première chose que j’ai faite a été de m’inscrire sur la Bourse d’Emploi et de me créer des alertes mails sur les éléments qui m’intéressaient. Dans un premier temps c’était pour voir les offres qui pourraient me correspondre et puis après c’est vrai que j’ai un ancien collègue du courrier et qui était parti à la maintenance qui m’a expliqué la dimension du poste. Donc les deux ensembles ont vraiment permis que je postule.
Saviez-vous directement vers quel métier vous souhaitiez vous évoluer ou cela c’est constituer dans le temps ?
Au départ j’avais plus une idée de départ du courrier que réellement une envie et après en échangeant avec Caroline Levacque, aujourd’hui Conseillère Accompagnement et Développement Professionnel mais qui était à l’époque ma RH, en faisant mon stage découverte à la plateforme de distribution, je me suis rendu compte que ce n’est pas ça que je voulais faire. Tout ce cheminement-là m’a donnée une envie : rejoindre la maintenance. Après quand on a un but c’est plus facile d’avancer, de ce dire « c’est l’objectif que je veux atteindre donc je me donne à fond ». C’est bien de vouloir partir mais c’est mieux de savoir où on va.
Aviez-vous rencontré des freins à votre souhait de mobilité ? De quelle manière avez-vous fait face à ces difficultés ?
Non, honnêtement non.
A contrario, aviez-vous pu bénéficier d’aide qui a facilité ce souhait de mobilité ?
Oui, je trouve qu’on a la chance d’être un grand groupe et La Poste on a énormément d’aide, j’ai rencontré aucun frein. J’ai été aidé et soutenu par les différents acteurs de la mobilité (CEP, EMRG) mais j’ai jamais eu de frein.
Quel rôle à jouer l’EMRG dans votre évolution professionnelle ?
Je pense que l’EMRG a été une aide capitale dans le fait que je puisse arriver dans mon poste actuel puisque dans notre routine on a pas forcément les outils nécessaires et le langage qu’il faut pour faire toutes les démarches et bien se comporter lors d’un entretien, donc l’EMRG a été essentiel à ma mobilité. Je pense que sans l’aide de l’EMRG, je n’aurais pas eu le poste. Donc simplement sans l’EMRG je serais toujours facteur.
A votre avis, quel est le meilleur moyen d’avoir une confirmation que vous avez fait le bon choix en choisissant tel ou tel métier ?
Les journées d’immersions sont l’un des meilleurs moyens pour se rendre compte du quotidien, de ce que c’est le poste sur lequel on a des envies. Le vrai bénéfice de ces journées c’est d’échanger avec les personnes sur place, qui n’ont pas le même discours que les personnes qui cherchent à recruter. Ça vous permet d’avoir un aperçu réel du quotidien.
Comment s’est passé le processus de recrutement ?
Je l’ai bien vécu car j’étais bien accompagné. J’étais juste un peu stressé parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas postulé à un poste.
Quels conseils donneriez-vous au collaborateur pour se préparer au mieux aux processus de recrutement ?
La meilleure chose c’est vraiment d’utiliser les outils nécessaires. Pour se faire je pense qu’il faut vraiment passer par l’EMRG.
Maintenant que vous êtes en poste, pensez-vous que changer de branche c’est possible ?
Bien sûr que c’est possible. C’est sauter le pas le plus dur.
Quels sont pour vous les clés d’une mobilité réussie ?
Etre motivé
Vouloir changer
Aller de l’avant
Pour prendre mon exemple, je me préparais au processus alors que j’étais toujours en poste donc il faut vraiment s’organiser et être motivé.
Quels conseils donneriez-vous aux collaborateurs qui appréhendent la mobilité interne ?
Ils doivent savoir où ils veulent aller afin d’éliminer les doutes et les appréhensions.