Création d'entreprise25.10.2019
Florent, chasseur d’images et d’émotions
En 2015, Florent a décidé de se consacrer pleinement à sa passion pour la photographie et d’en faire son métier
Florent, cela fait maintenant quatre ans que vous avez quitté La Poste. Pouvez-vous nous dire où vous en êtes dans votre activité de photographe ?
C’est en 2015 que j’ai décidé de me consacrer pleinement à mon activité de photographe après l’avoir testée en cumul de mon emploi à La Poste selon les dispositifs légaux. Ce laps de temps m’a permis de me confronter à la réalité de ce marché très concurrentiel.
Pour compléter mes prestations saisonnières telles que les cérémonies (mariages, communions…) ou les safaris photos que j’organise durant l’été, j’ai entrepris de diversifier mes activités.
En effet, l’un des autres sujets que j’aime photographier, ce sont les événements sportifs. Il se trouve que j’apprécie le sport et les valeurs qu’il véhicule. Pour cette activité, je collabore depuis plusieurs années avec la presse (Le Parisien) pour l’actu sportive locale, et avec des fédérations sportives (pour des évènements nationaux ou internationaux comme les Mondiaux ou les jeux paralympiques). De plus je coopère avec des entreprises pour réaliser des catalogues produits ou encore des trombinoscopes pour les rapports d’activité.
Comme beaucoup de photographes, le shooting photo est aussi une de mes activités. Aussi bien dans la sphère familiale avec des portraits de famille par exemple que dans la sphère professionnelle.
Enfin, je propose également des stages en France et au Kenya pour transmettre mes connaissances et ma passion pour la photographie. Il m’arrive de présenter certains des clichés issus de ces voyages dans des écoles pour des expositions et conférences.
Quels bénéfices avez-vous tiré de l’accompagnement de La Poste ?
L’accompagnement du conseiller création d’entreprise de la cellule ACE m’a aidé à me projeter sur plusieurs années en prenant en compte les forces et les faiblesses de mon activité, notamment la variabilité du chiffre d’affaires dû à la saisonnalité.
En plus, j’ai pu bénéficier d’une aide financière qui m’a permis d’investir dans du matériel plus perfectionné et d’assurer une trésorerie pour me lancer.
Maintenant que vous avez un peu de recul, quels sont selon vous les incontournables avant de se lancer ?
Il ne faut pas se précipiter, bien au contraire, il faut avancer pas à pas, pour tester son activité.
Pour ma part, c’est seulement après avoir fidélisé ma clientèle que je me suis investi à temps plein dans mon activité de photographe. Lorsque j’ai senti que c’était le bon moment et que j’avais une demande suffisante, j’ai décidé de me consacrer à plein temps à cette nouvelle activité.
Il est aussi capital d’anticiper, autant que possible ! En effet, le marché de la photographie étant développé, les places sont chères et il n’y a que peu d’élus. Il faut donc prendre du recul et éviter de prendre des décisions hâtives.
En conclusion, je dirais qu’il faut choisir un domaine d’activité pour lequel on a de l’appétence et s’y constituer un réseau. On ne s’improvise pas photographe de mode et on n’expose pas dans des galeries sans avoir un carnet d’adresses.
Si vous souhaitez découvrir le travail de Florent, cliquez ici :
http://www.florent-perville.com/
http://www.stage-photo-kenya.com/
Facebook : @florent pervillé